Lors d’une procédure devant le tribunal administratif de Lille, la ville de Roubaix a reconnu avoir acquis et utilisé le – controversé – logiciel de vidéosurveillance algorithmique BRIEFCAM.

Ce logiciel intègre notamment un module permettant « d’une part, d’identifier des personnes physiques en fonction de leurs caractéristiques propres, à savoir leur taille, couleur de peau, couleur de cheveux, âge, sexe, couleur des vêtements et apparence, ainsi que leur manière de se mouvoir et, d’autre part, de les suivre de manière automatisée », ainsi qu’un module de reconnaissance faciale.

La commune a toutefois indiqué l’utiliser « uniquement pour procéder, a posteriori, à une recherche de plaques d’immatriculation, sur réquisition judiciaire », en précisant qu’il avait été utilisé « qu’à 23 reprises au cours de l’année écoulée », en complément des « 470 caméras fixes » installées sur le territoire.

Quant au module de reconnaissance faciale, le directeur de la sécurité de la commune a attesté « sur l’honneur » que « le logiciel Briefcam n’a jamais été utilisé pour effectuer de la reconnaissance faciale ». La société LUMATECH, « qui a obtenu la certification technique de la société Briefcam et qui commercialise le logiciel sur le territoire français », a également attesté que la fonction de reconnaissance faciale a été « désactivée ».

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Sigles et acronymes
  • CNIL : Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés