Analyse des décisions des autorités de protection des données
Résumés et analyses des décisions des autorités de protection des données. Elles traitent essentiellement du Règlement Général de Protection des Données (RGPD).
Les décisions de l’autorité française, la CNIL, concernent aussi les lois françaises comme la Loi Informatique et Libertés.
Année 2023
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La société CRITEO sanctionnée pour avoir collecté et analysé les faits et gestes des internautes sans leur consentement
Le spécialiste de la publicité ciblée collectait illégalement, depuis plusieurs années, des données grâces à de nombreux sites partenaires.
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FACEBOOK sanctionnée pour avoir transféré les données de ses utilisateurs vers les États-Unis
Le réseau social exportait les données sans prendre des mesures de protection contre les pratiques de surveillance de masse des États-Unis.
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La société AVAST sanctionnée pour avoir collecté et transmis l’historique de navigation de ses utilisateurs
Le spécialiste de la cybersécurité communiquait des informations sur ses clients à une société tierce sans fondement légal et sans fournir une information adaptée.
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L’opérateur ORANGE sanctionné pour avoir exigé des photos de la carte d’identité des clients lors de la livraison de matériel
L’opérateur français avait donné la consigne au transporteur GLS de faire une photo recto-verso de la pièce d’identité des clients au moment de la livraison pour lutter contre la fraude.
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WHATSAPP sanctionnée pour avoir traité les données de ses utilisateurs de manière déloyale
L’application de messagerie de Facebook (Meta) justifiait tous les traitements de données par la conclusion d’un contrat passé avec ses utilisateurs.
Année 2022
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APPLE sanctionné pour avoir utilisé des traceurs publicitaires dans les iPhone et iPad sans le consentement des personnes
La personnalisation des publicitées au sein de l’App Store était activée par défaut dans iOS 14.6, sans informer les utilisateurs lors de l’initialisation de l’appareil.
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L’éditeur de jeux VOODOO sanctionné pour avoir collecté des données à des fins publicitaires sans le consentement des personnes
Les jeux pour téléphones Apple édités par la société collectait des données techniques à des fins publicitaires même si les personnes s’y opposaient
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TIKTOK sanctionné pour n’avoir pas permis de refuser facilement les cookies sur TIKTOK.COM
La plateforme de vidéos proposait uniquement d’accepter les cookies en un clic et utilisait des termes vagues pour décrire leurs finalités.
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MICROSOFT sanctionné pour avoir utilisé des cookies publicitaires sur le site BING.COM sans le consentement des visiteurs
Un cookie multi-finalités étaient déposé dès le chargement de la page et les modalités de refus de ces cookies n’étaient pas claires.
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EDF sanctionné pour l’envoi d’e-mails de prospection, un manque de transparence et des manquements de sécurité
Le premier fournisseur d’électricité français envoyait des e-mails sans le consentement des personnes, communiquait des informations vagues et imprécises, et stockait des mots de passe sans mesures adaptées.
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L’opérateur FREE sanctionné pour de nombreux manquements de sécurité et pour n’avoir pas respecté les droits de ses clients
L’opérateur français ne stockait et transmettait les mots de passe de ses clients sans chiffrement, ne traitaient pas des demandes de suppression de données et ne souhaitaient communiqué la source des données traitées.
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FACEBOOK sanctionné pour n’avoir pris des mesures suffisantes pour assurer la protection des données de ses utilisateurs
Les réseaux Facebook et Instagram intégraient une fonctionnalité de recherches de contacts qui a permis d’extraire des données sur 533 millions de personnes.
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INSTAGRAM sanctionné pour avoir publié les coordonnées de mineurs
Le réseau social édité par Facebook permettaient aux mineurs de diffuser facilement leurs coordonnées sans les informer des graves conséquences de ce choix.
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Le groupement des greffes des Tribunaux de commerce INFOGREFFE sanctionné pour n’avoir pas correctement sécurisé les données des utilisateurs du site INFOGREFFE.FR
Les mots de passe des 3,7 millions d’utilisateurs étaient stockés et transmis en clair. Les données des utilisateurs inactifs n’était pas supprimées.
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Le vendeur SEPHORA sanctionné pour avoir vendu les données personnelles de ses clients sans les informer
Le marchand de cosmétique permettait à des tiers de collecter des données sur les utilisateurs de son site Web et de son application mobile.
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Le vendeur SEPHORA sanctionné pour avoir envoyé des SMS publicitaires à une personne qui s’y était opposée
Le spécialiste de parfums et cosmétique n’a pas tenu compte des multiples demandes d’opposition de la personne.
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Le groupe hôtelier ACCOR sanctionné pour l’envoi d’e-mails de prospection sans consentement, un manque d’information et des manquements de sécurité
La CNIL a finalement été contraint d’infliger une amende au groupe hotelier français, suite à une procédure du Comité européen à son encontre initiée par la Commission polonaise.
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Le constructeur automobile VOLKSWAGEN sanctionné pour avoir filmé la circulation avec des véhicules munis de caméras sans informer les usagers de la route et sans évaluer les risques
Le constructeur testait et entraînait son système d’aide à la conduite sans se soucier des obligations relative à la protection des données : pas d’information aux usagers, pas d’analyse d’impact et pas de contrat avec le sous-traitant qui pilotait les véhicules.
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La municipalité danoise de Helsingor réprimandée suite à l’utilisation de Chromebook et de Google Workspace for Education dans les écoles
L’utilisation des appareils et logiciels de Google a été interdite, à cause notamment de transferts de données personnelles vers les États-Unis.
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La société d’auto-partage d’EUROPCAR, Ubeeqo, sanctionnée pour avoir collecté la position GPS des véhicules loués
La localisation des voitures louées était enregistrée en quasi-permanence et conservée pendant au moins trois ans.
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Le pétrolier TOTAL ENERGIES sanctionné pour avoir effectué des campagnes de prospection sans le consentement des personnes
Les données des personnes étaient collectées sans possibilité de s’opposer à la prospection, les appels téléphoniques étaient enregistres sans fournir une information adaptée et les droits de nombreuses personnes n’étaient pas respectés.
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Trois sites d’information du groupe ROSSEL (LESOIR.BE, SUDINFO.BE et SUDPRESSEDIGITAL.BE) sanctionnés pour avoir utilisé des cookies publicitaires sans le consentement des visiteurs
Le groupe de presse belge n’obtenait pas le consentement des personnes, proposait des informations partielles ou peu accessibles et rendait le retrait du consentement difficile.
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Deux sites d’information du groupe ROULARTA MEDIA (LEVIF.BE et KNACK.BE) sanctionnés pour avoir utilisé des cookies publicitaires sans le consentement des visiteurs
Le média belge n’obtenait pas le consentement des personnes et proposait des informations partielles ou erronées.
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L’éditeur DEDALUS sanctionné pour n’avoir pas correctement sécurisé des données personnelles et médicales
Les manquements de sécurité du spécialiste des logiciels pour laboratoires d’analyses médicales ont conduit à la divulgation des données personnelles et médicales de près de 500 000 personnes.
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Le cabinet de recrutement MICHAEL PAGE sanctionné pour avoir conditionné l’accès aux données à un justificatif d’identité
Le cabinet spécialisé dans le recrutement de cadres demandait systématiquement un justificatif d’identité, alors que les demandes émanaient des adresses e-mails d’utilisateurs inscrits.
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Un éditeur mis en demeure pour avoir collecté des données personnelles avec le module Google Analytics
Les données collectées étaient envoyées aux États-Unis, pays qui ne garantit pas une protection des données équivalente au RGPD.
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L’association représentant la publicité digitale, IAB EUROPE, sanctionnée pour avoir conçu et utilisé un standard non conforme
Le standard TCF (Transparency & Consent Framework) créé par l’organisation et utilisé par la quasi-totalité des sites Internet ne respecte pas les exigences du RGPD.
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L’association EU DISINFOLAB sanctionnée pour avoir collecté, analysé et divulgué des données de comptes Twitter à des fins de profilage politique
L’association belge collectait des données sur des comptes Twitter pour réaliser une étude en rapport avec l’affaire « Benalla » puis les publiées.
Année 2021
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FACEBOOK sanctionné pour n’avoir pas permis à ses visiteurs de refuser les cookies publicitaires aussi facilement que de les accepter
La bannière de consentement du réseau était volontairement ambigüe pour inciter les utilisateurs à accepter les cookies publicitaires.
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GOOGLE sanctionné pour n’avoir pas permis de refuser facilement les cookies sur les sites GOOGLE.FR et YOUTUBE.COM
Le géant américain récidive en l’absence d’un bouton permettant aux visiteurs de refuser les cookies publicitaires
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L’opérateur FREE MOBILE sanctionné pour n’avoir pas correctement traité les demandes de ses clients relatives à leurs données personnelles
L’opérateur français aux 13 millions d’abonnés a commis des erreurs dans le traitement des demandes de droit ses clients. Il envoyait aussi les mots de passe d’accès à l’espace personnel par courrier papier.
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La société SLIMPAY sanctionnée pour n’avoir pas sécurisé les données bancaires de ses clients
L’établissement agréé de paiement en ligne a utilisé les données de ses clients pour des études internes puis les a laissées sur un serveur accessible publiquement. 12 millions de clients sont concernés.
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Un magasin sanctionné pour n’avoir pas donné suite aux demandes d’information de l’autorité de contrôle
Un magasin roumain spécialisé dans les compléments alimentaires naturels n’a pas fourni d’explications aux autorités qui enquêtaient sur l’envoi de SMS commerciaux non sollicités.
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GRINDR sanctionnée pour avoir collecté et divulgué des données sur ses utilisateurs sans consentement valide
L’application mobile destinée à la communauté LGBTQ collectait et vendait les données de ses utilisateurs à de nombreux annonceurs sans respecter les exigences du RGPD en terme de consentement.
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L’université de Varsovie (Pologne) sanctionnée pour n’avoir pas suffisamment sécurisé les données personnelles de ses étudiants
Suite à une attaque informatique, les données personnelles des étudiants et du personnel ont été dérobées, mettant en lumière de nombreux manquements de sécurité.
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La société CLEARVIEW AI mise en demeure pour avoir collecté des photos publiques sur le Web sans le consentement des personnes
L’éditeur américain spécialisé dans les logiciels de reconnaissance faciale récupérait des milliards d’images sur le Web afin d’alimenter sa base de données.
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Le centre d’appel VALORIS CENTER sanctionné suite à la divulgation accidentelle de données personnelles appartenant à son fournisseur
Un centre d’appel, sous-traitant d’une banque roumanine, avait transmis les données de 11 000 clients de la banque à un client de la banque.
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La RATP sanctionnée pour n’avoir pas restreint l’accès aux données personnelles de ses salariés
L’exploitant des transports en commun parisien permettait à de nombreuses personnes de consulter des données sur ses salariés, notamment le nombre de jours de grève, et de les utiliser pour évaluer les salariés.
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Une société sanctionnée car son Délégué à la Protection des Données n’était pas en mesure de contrôler le respect du RGPD
Le positionnement du DPD et ses actions n’étaient pas conformes aux exigences du RGPD. Ses coordonnées n’étaient pas non plus communiquées.
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Une entreprise autorisée à communiquer la retranscription des appels enregistrés plutôt que le son original
Une personne, qui avait demandé à recevoir une copie de ses données personnelles, souhaitait savoir s’il était acceptable de recevoir une transcription des appels plutôt que le son de sa voix.
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Une société rappelée à l’ordre pour le conflit d’intérêts de son Délégué à la Protection des Données
Le DPD de la société était en mesure de définir les traitements effectuées, mais aussi de les contrôler.
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La société FRANCETEST mise en demeure pour n’avoir pas suffisamment sécurisé des données de santé
L’éditeur d’un site Internet de traitement des résultats de tests COVID à destination des pharmaciens n’avait pas pris les mesures nécessaires pour sécuriser les données des patients.
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Le Ministère de l’Intérieur rappelé à l’ordre à propos du Fichier Automatisé des Empreintes Digitales (FAED)
Le Ministère conservait illicitement les empreintes digitales ainsi que d’autres données personnelles.
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ANNUAIREFRANCAIS.FR sanctionné pour n’avoir pas correctement traité les demandes de droits des internautes
L’éditeur ne respectait pas les demandes de suppression des données des internautes sous prétexte que les données était publiquement accessibles.
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WHATSAPP sanctionnée pour avoir manqué de transparence sur la façon dont les données personnelles étaient traitées
L’application de messagerie de Facebook traitait les données de ses utilisateurs, mais aussi les données de personnes qui n’utilisaient pas l’application, sans les informer correctement.
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Le journal LE FIGARO sanctionné pour avoir utilisé des cookies publicitaires sans informer les internautes
Le site LEFIGARO.FR utilisait des cookies à des fins publicitaires sans le consentement des utilisateurs.
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La société MONSANTO sanctionnée pour avoir collecté des données sur des personnalités publiques influentes sans les informer
Le spécialiste des produits chimiques agricoles avait réalisé une liste de personnalités dans le but de réaliser des activités de lobbying sur l’utilisation du glyphosate en Europe, mais n’avait pas informé les personnes concernées de ce traitement.
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L’assureur AG2R LA MONDIALE sanctionné pour avoir conservé trop longtemps des données personnelles sur ses clients et prospects
L’assureur ne supprimait pas les données de ses clients et enregistraient les appels téléphoniques avec ses prospects sans les informer.
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AMAZON sanctionné pour des manquements au RGPD
Le géant du e-commerce ciblait illicitement les personnes à des fins publicitaires, sans leur consentement, sans les informer et sans qu’ils puissent s’y opposer.
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BRICOPRIVE.COM sanctionné pour avoir conservé des données sur ses clients trop longtemps et pour de nombreux manquements relatifs à la sécurité
Le spécialiste de la vente en ligne de matériel de bricolage ne supprimait pas les données de ses clients et prospects, ne protégeait pas sufisamment les données, envoyait des e-mails promotionnels sans le consentement des personnes et utilisait des cookies sans l’accord des internautes.
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La société FOODINHO sanctionnée suite au traitement illicite des données personnelles de ses livreurs
La société ne communiquait pas d’informations claires sur les traitements effectués, notamment sur les algorithmes utilisés. Elle conservait aussi les données personnelles des livreurs sans raison et permettait à de nombreuses personnes de consulter les données.
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L’aéroport de Bologne (Italie) sanctionné pour avoir traité des données personnelles sans chiffrement
La société en charge de l’exploitation de l’aéroport n’avait pas pris les mesures pour assurer la confidentialité des données de son application destinée aux lanceurs d’alertes.
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Le Ministère de l’Intérieur rappelé à l’ordre suite à l’enregistrement d’images de la population avec des drones
Le Ministère enregistrait illicitement des images non floutées de la population à l’aide de drones équipés d’objectifs de haute définition.
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L’opticien OPTICAL CENTER sanctionné pour n’avoir pas correctement sécurisé son site OPTICAL-CENTER.FR
Les vulnérabilités présentes sur son site Internet ont conduit à la divulgation des données personnelles de près de 200 000 clients de la société.
Année 2020
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TWITTER sanctionné pour avoir déclaré tardivement la divulgation de données personnelles
Le réseau social avait déclaré avec 2 jours de retard la divulgation de tweets privés de certains de ses utilisateurs.
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BOOKING.COM sanctionné pour avoir déclaré tardivement la divulgation de données personnelles
Le site de réservation avait déclaré avec 22 jours de retard un accès illégitime à sa plateforme.
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La société NESTOR sanctionnée pour avoir constitué une base de prospects à partir de données disponibles sur LinkedIn et pour avoir utilisé ces données pour envoyer des e-mails publicitaires
La société spécialisée dans la livraison de déjeuners d’affaires pour les professionnels envoyait de nombreux e-mails pour faire la promotion de son site NESTORPARIS.COM et de ses services.
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La société PERFORMECLIC sanctionnée pour avoir envoyé massivement des e-mails publicitaires sans le consentement des destinataires
La société spécialisée dans l’envoi de prospection commerciale par e-mail avait acheté une base de données d’e-mails et l’utilisait pour réaliser des campagnes publicitaires pour ses clients.
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Un chirurgien orthopédiste sanctionné pour n’avoir pas sécurisé les données médicales de ses patients
Les images médicales de ses patients étaient librement accessibles sur Internet, sans aucune protection.
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AMAZON sanctionné pour avoir utilisé des cookies publicitaires sans informer correctement les internautes
Le géant de la vente en ligne utilisait des cookies publicitaires et marketing sur son site AMAZON.FR sans l’accord préalable de ses visiteurs.
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GOOGLE sanctionné pour avoir utilisé des cookies publicitaires sans informer correctement les internautes
Le géant américain utilisait des cookies publicitaires et marketing sur son site GOOGLE.FR sans le consentement des utilisateurs. Des cookies étaient aussi utilisés même si l’internaute s’y oppposait.
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CARREFOUR BANQUE sanctionnée pour avoir partagé illicitement les données de ses clients et pour avoir communiqué des informations incomplètes et inaccessibles
La filiale bancaire de Carrefour partagait avec les magasins Carrefour les données des clients et ne détaillait pas les traitements effectués.
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CARREFOUR sanctionné pour avoir conservé les données de ses clients trop longtemps, mais aussi pour l’inaccessibilité et l’imprécision de ses informations et pour de nombreux autres manquements
La gestion laborieuse des données par le géant de la grande distribution, notamment : conservation illicite de données, manque de transparence, sécurité trop faible et utilisation illicite de cookies sur CARREFOUR.FR.
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La compagnie aérienne BRITISH AIRWAYS sanctionnée pour n’avoir pas suffisamment sécurisé les données personnelles de ses clients
La compagnie anglaise a fait face à une attaque informatique qui mis en lumière les faiblesses de sécurité de son système informatique.
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Deux municipalités danoises sanctionnées car les disques de ses ordinateurs n’étaient pas chiffrés
Les municipalités n’avaient pas correctement sécurisé les données personnelles de ses citoyens et s’étaient fait voler deux ordinateurs contenant ces données.
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La société H&M sanctionnée pour avoir collecté et traité illicitement des données personnelles sur ses salariés
Des chefs d’équipe de ses bureaux de Nuremberg notaient, en toute illégalité, des informations sur les employés, sur leur état de santé et sur leurs activités extra-professionnelles.
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Le rectorat de l’académie de Normandie rappelé à l’ordre pour avoir divulgué des données personnelles sur des lycéens
Le rectorat de l’Éducation nationale avait communiqué des données personnelles des lycéens de son académie à une députée.
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Une députée rappelée à l’ordre pour avoir traité illicitement les données personnelles des lycéens de sa circonscription
La députée de l’Assemblée Nationale souhaitait avait demandé au rectorat de son académie de lui envoyer la liste des bacheliers pour leur envoyer des courriers de félicitations.
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SPARTOO sanctionné suite à une conservation trop importante de données personnelles, un manque d’informations et des faiblesses de sécurité
Le spécialiste de la vente à distance de chaussures conservait les données sur ses clients sans limite de durée et enregistrait tous les appels téléphoniques de ses salariés.
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L’opérateur téléphonique WINDTRE sanctionné pour avoir envoyé des messages publicitaires à ses abonnés sans consentement valable
L’opérateur italien recourait à des pratiques très douteuses pour obtenir le consentement des abonnés et gérait très mal les demandes d’opposition.
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Le site d’e-learning GOKOAN rappelé à l’ordre pour avoir exigé un justificatif d’identité sans raison valable
La société réclamait une copie de la carte d’identité uniquement lorsque ses utilisateurs demandaient la suppression de leurs données à caractère personnel.
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La société JOBTEAM sanctionnée pour avoir supprimé les données d’une personne qui avait demandé à les consulter
La société spécialisée dans le recrutement n’avait pas donné suite à la demande d’accès aux données à caractère personnel de la personne et avait supprimé les données.
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La société ELECTRIC RENTING GROUP sanctionnée pour avoir divulgué les adresses e-mails de prospects
Le loueur espagnol de véhicules electriques avait envoyé un e-mail promotionnel à des dizaines destinataires sans mettre leurs adresses en copie cachée.
Année 2019
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La société FUTURA INTERNATIONALE sanctionnée pour avoir réalisé une prospection commerciale par téléphone sans respecter les droits et données des personnes
La société spécialisée dans la rénovation énergétique ne prenait pas en compte les demandes d’opposition, conservait des données insultantes sur les prospects, transférait les données vers des divers pays et ne cooporait que très peu avec la CNIL.
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L’agence de traduction UNIONTRAD COMPANY sanctionnée pour avoir enregistré en permanence ses salariés avec des caméras de vidéosurveillance
La société filmait ses salariés en permanence de 2013 à 2019, sans justification valable.
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Le courtier en assurances ACTIVE ASSURANCES sanctionné pour n’avoir pas sécurisé l’accès aux contrats de ses clients sur son site ACTIVEASSURANCES.FR
Les contrats et documents administratifs de plus de 100 000 clients étaient publiquement accessibles sur Internet de 2014 à 2019.
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L’agence immobilière SERGIC sanctionnée pour ne pas avoir restreint l’accès aux documents personnels des postulants aux locations
Les documents administratifs de 29 440 personnes qui candidataient pour des locations sur SERGIC.COM étaient publiquement accessibles.
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La banque ING sommée d’accepter les caractères accentués dans le nom de ses clients
La banque n’acceptait pas de modifier son système informatique, car le changement était couteux.
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GOOGLE sanctionné pour n’avoir pas correctement informé les utilisateurs d’appareils Android
Les informations fournies aux utilisateurs ne leur permettaient pas de comprendre les nombreux traitements réalisés par Google
Année 2018
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L’opérateur BOUYGUES TELECOM sanctionné pour n’avoir pas sécurisé l’accès aux contrats de ses clients sur son site BOUYGUESTELECOM.FR
Les contrats de plus de 2 millions de clients étaient publiquement accessibles sur le site de la société pendant plus de deux ans.
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UBER sanctionné pour n’avoir pas correctement sécurisé l’accès aux données de ses clients et chauffeurs
Des attaquants ont réussi à dérober les données de 57 millions d’utilisateurs de la plateforme de VTC en profitant des négligences de la société en matière de sécurité.
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L’opticien OPTICAL CENTER sanctionné pour n’avoir pas restreint l’accès aux factures et bons de commande sur son site OPTICAL-CENTER.FR
Un manque de sécurité de son site Internet permettait d’accéder publiquement et simplement à plus de 300 000 factures et bons de commandes de la société.
Année 2015
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L’opticien OPTICAL CENTER sanctionné pour n’avoir pas correctement sécurisé les mots de passe de ses clients et salariés
Les mots de passe des clients du site OPTICAL-CENTER.FR étaient transmis sans chiffrement, la politique des mots de passe des salariés était inexistante et l’accès aux systèmes de l’entreprise n’était pas protégé par une authentification forte.
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Les magasins BOULANGER mis en demeure suite à l’utilisation d’une centaine de cookies publicitaires sur son site BOULANGER.COM sans le consentement des visiteurs
Les magasins spécialisés dans le multimédia et l’électroménager déposait les cookies dès l’arrivée de l’internaute sur BOULANGER.COM et se contenait d’une information sommaire.
Année 2011
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Les PAGES JAUNES averties pour avoir collecté sur les réseaux sociaux des données et diffusé ces données sur son site PAGESJAUNES.FR
Des données personnelles sur 25 millions de personnes étaient collectées et diffusées sans informer les personnes.